Il s’agit d’une grande cérémonie religieuse en hommage au fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba. Entre ferveur spirituelle, recueillement et rencontres, cet événement rassemble toutes les générations.
Chaque année, des milliers de fidèles convergent vers Touba, au Sénégal, pour célébrer le Magal, une grande cérémonie religieuse en hommage au fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba. Entre ferveur spirituelle, recueillement et rencontres, cet événement rassemble toutes les générations. Ndeye Adama Ndiaye, une participante, nous raconte l’importance de ce moment.
C‘est un moment de prière, de retrouvaille, un moment spirituel. Par exemple pendant le Magal, on va à la grande mosquée, on fait nos prières. On croit que si on fait la prière à la grande mosquée et qu’on fait nos vœux, ça va se réaliser. Donc ce sont des moments de retrouvailles, des moments spirituels.
Quelle est la place aujourd’hui du Magal dans le paysage religieux du Sénégal ?
C’est un grand évènement, je peux dire le plus grand évènement annuel du Sénégal, parce que tout le monde, toutes les régions, la sous-région viennent de l’extérieur et se rendent ici. On dit aussi que ça a un énorme bénéfice économique, donc, il y a beaucoup de monde, la ville est pleine de monde. Donc je crois que c’est le plus grand événement du Sénégal.
Alors est ce que les autorités aujourd’hui au Sénégal accordent beaucoup d’importance au Magal ?
Oui, énormément parce que même avant le Magal, il y a le président qui passe toujours par Touba. Donc, c’est quelques jours avant le Magal. Ce sont tous les présidents qui faisaient ça, jusqu’à tout récemment, le président Faye avec son épouse. Ils sont venus faire la visite. Chaque année c’est comme ça.
En somme, c’est comme un pèlerinage ?
Oui, c’est un pèlerinage, sauf que c’est différent du pèlerinage qu’on effectue d’habitude parce que, il n y a pas de prières en tant que telles, des trucs qu’on fait pour qu’on sache que c’est comme le hadj, c’est différent en fait, mais c’est un pèlerinage.
Il y a le festin qui est aussi important
Bien évidemment oui, on appelle ça le Bernde, donc oui, c’est très important. Après la prière et tout, c’est le Bernde. On mange, on boit sans compter, donc on cuisine beaucoup. Il y a tout le temps du festin oui. C’est un grand pilier oui.
