L’Université Alioune Diop et l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim lancent une nouvelle étude sur l’impact socio-économique du Grand Magal de Touba
Dans le cadre d’un partenariat scientifique ambitieux, l’Université Alioune Diop (UAD) de Bambey et l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba ont lancé une nouvelle étude approfondie sur l’impact socio-économique du Grand Magal de Touba, un des plus grands rassemblements religieux du continent.
Cette initiative fait suite à une première enquête réalisée entre 2017 et 2018, dont les résultats ont été jugés très prometteurs. Fortes de cette première expérience, les deux institutions ont décidé de renouveler et d’approfondir l’analyse de cet événement d’envergure internationale, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927), fondateur du Mouridisme.
Un travail de terrain rigoureux et structuré
La phase de collecte des données a débuté le 7 juillet 2025 à Touba et se poursuivra jusqu’au lendemain du Magal. Ce processus est conduit sous la supervision d’un comité de pilotage mis en place par les deux rectorats.
Des équipes d’enquêteurs composées d’étudiants des deux universités sillonnent la ville sainte pour recueillir des informations dans divers lieux stratégiques : quartiers résidentiels, marchés, ménages, commerces, places publiques, stations-service, etc.
Les données collectées seront ensuite analysées par une équipe d’experts, d’enseignants-chercheurs et de spécialistes des deux universités, afin de produire des résultats fiables et exploitables.
Des secteurs clés au cœur de l’analyse
L’étude s’intéresse à plusieurs dimensions essentielles de l’économie locale et nationale, notamment :
- L’énergie
- Le transport
- L’hydraulique
- La santé
- L’économie informelle
- L’élevage
- Le secteur agroalimentaire
Une démarche saluée par les autorités religieuses et académiques
Le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, ainsi que le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba ont exprimé leur satisfaction et leur soutien à cette démarche scientifique au service de la communauté.
Les recteurs des deux universités partenaires ont donné des instructions claires pour favoriser une collaboration étroite et efficace entre les équipes scientifiques mobilisées sur le terrain, affirmant ainsi leur engagement dans la mission universitaire de contribution au développement local et national.