Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, la lumière que l’œil n’a pas éteinte : Magal 2025, la Victoire de la Foi !
Touba s’embrase de Foi : Magal 2025, l’hommage au Serviteur du Prophète !
Ils ont voulu l’effacer, l’ôter du livre : le Magal, gloire éternelle de Bamba !
De Mayumba à l’Éternité : Le Cri Sacré de Bamba Résonne Encore !
Cheikh Ahmadou Bamba, l’homme qui fit Trembler l’Empire avec le Nom de Dieu !
Dans la nuit profonde de l’oppression, Allah lui éleva une lumière. Une lumière nommée Cheikh Ahmadou Bamba.
Durant le 17e jour du mois safar 1895, les cœurs vibrèrent, les armes furent brandies, et les ennemis du Prophète pensaient que ce jour marquerait le dernier rassemblement spirituel. Ce ne serait ni un adieu, ni une condamnation, ni une soumission. Ce jour serait l’annonce, une éclatante affirmation, que même enchaîné, le Bien-Aimé du Prophète pouvait illuminer les chaînes. Ce jour de souffrance, d’exil et de justice bafouée, est aussi celui de foi totale, un acte de résistance, une hymne divine dédiée à celui que les autorités coloniales voulaient soumettre, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, Khadimou Rassoul.
Ce que Cheikh Ahmadou Bamba incarne, c’est la révolution silencieuse islamique. Une révolution qui n’a jamais été une rébellion armée, mais plutôt un combat spirituel, un jihad intérieur contre l’ignorance, l’injustice, la tyrannie. Le Magal, c’est la célébration de cette lumière intérieure que même les fers de l’exil n’ont pu éteindre.
Le 5 septembre 1895, les colonisateurs scellent dans la panique ce qu’ils croyaient être une punition : l’exil du Cheikh vers le Gabon. Une tentative perfide d’extinction d’une voix que rien d’oral n’abolira. Mais on n’éteint pas la lumière. On ne déporte pas la volonté du Bien. On ne brime pas la vérité qui se prosterne devant le Créateur.
Brimades, humiliations, tortures, menaces de mort. Serigne Touba a tout enduré, pour la grandeur du Nom prophétique. Mais parce qu’il était habité par Allah, on n’a pu l’éteindre. Au contraire, l’exil a allumé des foyers de foi, a rallumé des étoiles d’espérance. À Mayumba, les bottes voulaient fouler. Mais les soldats coloniaux n’ont rien vu d’autre… des étoiles, et rien d’autre. Ils ont vu des étoiles.
À Lambarené, ils ont voulu le briser. Mais c’est lui par sa volonté qui façonna leur nuit. Il priait et écrivait. Isolé, il était lumière. Il glorifiait Muhammad (PSL). Il écrivait dans la boue aigüe de Grande Forêt de Pongara où l’inconstructible, loin du monde, l’implorait de le dire.
Mais le Magal n’est pas fini. Mais il n’est jamais achevé. Cheikh Ahmadou Bamba, c’est le Modèle des Injustifiés, le Témoin des itinérants de l’humiliation forcée, le Modèle des générations futures. Il invente, soutient, élève l’humain. Il refuse la glorification de l’Huma, il décline la couronne pour célébrer la Science. Il enseigne le silence et les actes. Il fait du Nom une Célébration.
C’est ainsi que naquit le Grand Magal de Touba. Non pas une lamentation silencieuse. Non pas un événement folklorique. Mais une glorification ininterrompue d’Allah, du Prophète, un don de lumière sur les peuples.
Ils l’ont banni, ils l’ont exilé. Ils ont voulu enterrer une lumière universelle. Ils pensaient que la foi ne fût que son image. Et eux en mirent un reflet. Ils creusèrent une fosse, ils déposèrent un exilé. Ils obtinrent une éruption de lumière. Car Cheikh Ahmadou Bamba n’avait d’autre épée que sa plume, d’autre armée que son humilité, d’intercesseur que son amour.
C’est ainsi que Serigne Touba triompha. Non par la force, mais par l’amour. Il triompha par le Savoir. Il triompha d’un Empire : celui qui met un Genou à Dieu ne craint jamais l’humain.
Le Magal ne s’éteint jamais. Il est lumière. Il est une flamme. Cheikh Qasa chaque jour vers Touba sur un sentier de tadkhir. Que chaque jour soit un chant de pas sur les routes brûlantes du sabr. Que chaque cœur qui invoque son Nom soit un feu de confiance en Dieu.
Cheikh Ahmadou Bamba ne brandit combat que pour les armes. Il combattit pour la lumière. Et cette lumière éclaire encore aujourd’hui le monde.
Bamba, ce n’est pas un lieu. C’est un état d’âme.
Bamba, ce n’était pas un souvenir. C’était une direction.
Magal, ce n’est pas une tradition. C’est une révolution.